mardi 23 octobre 2012

Automne londonien

Me voilà rendue à Londres. Je suis bien installée dans le superbe « flat » de mon amie Negar. Ma copine qui est designer de mode à son atelier au deuxième étage. C'est spacieux et paisible ici. J'ai même eu l'honneur de rencontrer un renard à l'entrée.

On est dans le quartier Hackney, situé dans le nord-est de la ville. Un quartier diversifié et considéré comme étant défavorisé. En guise de paradoxe, il est devenu « branché » depuis quelques années. Les jeunes quittent d'autres coins de Londres et emménagent ici. Le prix des logis grimpe. À l'instar de d'autres métropoles, cette situation force les plus pauvres à déménager ailleurs. Cruel, en quelque sorte.

Hier, nous sommes allées à une exposition photos des années 1960-1970. On pouvait y retrouver des images captées par des photographes de partout sur la planète. Des clichés du sud profond des États-Unis, de la mort de Mao, d'un mouvement révolutionnaire-féministe mexicain, de Luther-King et des droits civiques des Noirs, etc. Plusieurs photos également de l'apartheid de l'Afrique du Sud. Certaines images boulversantes, à couper le souffle. D'autres assurant le maintien d'une mémoire collective.

Le temps est doux et brouillon à Londres. Des journées traînantes, dansant à des rythmes lents et langoureux. De celles qui sont propices au repos. J'aime particulièrement cette ville où les citadins sont polis et où ils te remercient avec un « darling ». Dans un parc pas très loin, deux enfants suivent un cours privé de tennis pendant que les feuilles des gigantesques arbres sont en train de tomber. L'herbe est verte comme ça se peut pas. Tableau saisissant.

Sylvie
Mon amie Brayonne/Acadienne au coeur énorme qui habite Sotteville-lès-Rouen où j'arrête de temps à autres. Lors d'une soirée d'automne pluvieuse typique à la Normandie, nous avons décidé de faire une visite éclair à Amsterdam. Comme celles que font parfois les politiciens dans les pays étrangers. Un gros 24 heures, un marathon improvisé, oui.

Vendredi dernier on prend ainsi le bus de nuit en partance de Paris. Le moyen de transport le plus économique pour s'y rendre. On se dit qu'on dormira aux moins quelques heures. Nous débarquons enfin, deux zombies, à la gare Amstel à 6h30 samedi. Puisqu'il est très tôt, nous décidons de rester un moment sur place afin de nous reposer un peu et de prendre un café. Une heure plus tard, le porte-monnaie de mon amie avait disparu. Le voleur, lui, est déjà loin, lorsqu'elle s'en rend compte. Départ idéal d'une visite éclair à une Amsterdam occupée à recevoir des coureurs l'espace d'un marathon et des DJs le moment d'une semaine de danse.

Photos :

Journée d'octobre dans un parc de Londres


Photos typiques d'Amsterdam




Sylvie, avant et non après le vol



   

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